Mme Ndyandin Dawara, originaire de Gambie, ne soumettra pas sa fille à la mutilation génitale féminine. Elle a pris cette décision après avoir suivi une formation facilitée grâce à l'octroi d’une subvention du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Photo : UN Trust Fund to End Violence against Women/Gemma Wood

Le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

United Nations Trust Fund to End Violence against Women

Alors que le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes célèbre son 20e anniversaire, il se présente aujourd'hui comme le seul mécanisme international d’octroi de subventions exclusivement dédié à l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles. Administré par ONU Femmes pour le compte du système des Nations Unies, à ce jour, le Fonds a soutenu 426 initiatives dans 136 pays et territoires par le biais de subventions totalisant 116 millions de dollars des États-Unis. En 2015, le Fonds a octroyé 12,86 millions de dollars des États-Unis par le biais de 33 subventions couvrant 29 pays et territoires, qui ont bénéficié à au moins un million de femmes, de filles, d’hommes et de garçons.

Mme Ndyandin Dawara a pris la décision historique de briser une longue tradition dans sa communauté en Gambie. Elle refuse de soumettre sa petite fille à la mutilation génitale féminine, une violation qui peut entraîner des problèmes de santé invalidants et avoir d’autres conséquences à vie. Mme Dawara a pris sa décision après avoir participé à une formation sur l’élimination de la pratique, organisée par GAMCOTRAP, un groupe de défense. Elle fait partie des organisations dans le monde qui transforment la vie de femmes et de filles par le biais du soutien du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Cette formation a appris à Mme Dawara comment d’autres femmes, provenant du même milieu, ont décidé d’abandonner la pratique de la mutilation génitale féminine. Elle lui a donné de l’espoir. « Nous devons nous efforcer de changer les mentalités », a-t-elle déclaré, soulignant que toutes les femmes et les filles devraient pouvoir vivre sans être soumises à cette pratique préjudiciable. Même son mari est maintenant impliqué, décidé à protéger sa propre fille et toutes les autres dans sa communauté. Il a également participé à la formation, et dénonce auprès de la communauté et d’autres hommes les répercussions dramatiques de la mutilation génitale féminine.

20 years of grant making

En 2015, le Fonds a octroyé

12.86

millions de dollars des États-Unis

 

29

pays et territoires

au moins

1000000

de femmes, de filles, d’hommes et de garçons qui ont bénéficié

La liste complète des bénéficiaires du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies en 2015 est disponible ici: www.unwomen.org/fr/trust-funds/un-trust-fund-to-end-violence-against-women/grantees

Je ne soumettrai plus ma petite-fille à la mutilation génitale féminine…. Ce sont les gens qui décident des pratiques culturelles. Les gens peuvent se mettre d’accord sur un problème et atteindre un consensus pour mettre fin aux pratiques qui ne sont plus dans leur intérêt. »

Un bénéficiaire du GAMCOTRAP